Marie-Christelle SAUVÉ

Vice-Présidente de la Mgéfi qui édite le magazine Couleurs.



« La presse sociale s’adresse à tout public, aux femmes et aux hommes qui veulent des réponses et des orientations de lecture porteuse d’idées humanistes et républicaines. »

Marie-Christelle SAUVÉ, membre du Conseil d’administration du SPS

Son parcours

Inspectrice des Finances Publiques, militante de terrain pour la Mgéfi pendant 4 ans, syndicaliste depuis mes 17 ans et représentante du personnel au sein de la Fonction Publique, j’ai rejoint en 2019 le Conseil d’Administration de la Mgéfi. Pour remplir à 100% ma fonction d’administratrice, j’ai obtenu une mise à disposition. Depuis 2021, je suis au Bureau National, vice-présidente en charge de la Communication et de la Formation.

Couleurs

Je représente la revue interne de la Mgéfi nommée Couleurs. Ce support est exécuté totalement en interne, avec la petite équipe de la communication Mgéfi. Couleurs est envoyée en dématérialisé ou version papier à tous nos adhérents (+ de 200 000 comptes). Notre revue traite des sujets d’actualité et de société sur la santé et la protection complémentaire en toute cohérence avec nos valeurs mutualistes.

Sa définition de la presse sociale

L’idée que je me fais de la presse sociale est qu’elle est un moyen de communication engagé autour de sujets et de thèmes à la fois sociétaux, sociaux et politiques dans le sens grec de Polis (la cité, le citoyen). Ainsi la presse sociale s’adresse à tout public, aux femmes et aux hommes qui veulent des réponses et des orientations de lecture porteuse d’idées humanistes et républicaines. Dans un monde où tant de médias se télescopent, il me semble rassurant d’avoir des vecteurs d’informations de qualité, porteurs de valeurs, critiques et honnêtes ; ce qu’est pour moi la presse sociale.

Son engagement

Je suis depuis peu chargée de communication de ma mutuelle et de la confection d’une revue. Avoir un regard tourné vers d’autres parutions est indispensable. Je suis curieuse de pouvoir découvrir et m’enrichir de tous les domaines impactés par les actions du SPS. À titre personnel cela m’intéressait beaucoup.

Zoom sur une action du SPS particulièrement marquante

La cause défendue portant sur l’illectronisme me parle particulièrement car je vis dans un département rural où beaucoup d’habitants voient leur lien rompu avec la société, les services publics par exemple, par manque d’accès à l’internet ou la non-maîtrise des nouveaux outils. J’ai participé à des actions auprès de la population pour aider à appréhender l’arrivée de la digitalisation dans nos vies et entre autres choses les témoignages recueillis par le SPS (consultables sur le site) sont le reflet exact de ce que j’ai constaté et entendu.

Quel prochain combat pour le SPS ?

Promouvoir et expliquer l’importance de la liberté de la presse à la jeune génération. Ce droit est bafoué dans plusieurs pays du monde mais la censure existe aussi dans notre pays sous de multiple formes. La presse sociale est garante de cette liberté. À travers un module d’enseignement proposé à l’Éducation Nationale, le SPS pourrait sensibiliser et mobiliser les jeunes sur ce sujet.